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La Fondation Van Gogh sous « Soleil chaud »

par Lucie Goar
Le bleu outremer de Sigmar Polke. © Mucchielli/Naja
Le bleu outremer de Sigmar Polke. © Mucchielli/Naja
Les soleils de la poétesse Etel Adnan. © Mucchielli/Naja
Les soleils de la poétesse Etel Adnan. © Mucchielli/Naja
Un grand format de Joan Mitchell. © Mucchielli/Naja
Un grand format de Joan Mitchell. © Mucchielli/Naja
Des œuvres de Picasso. © Mucchielli/Naja
Des œuvres de Picasso. © Mucchielli/Naja
Autoportrait de De Chirico. © Mucchielli/Naja
Autoportrait de De Chirico. © Mucchielli/Naja
"Les tondeurs de moutons" de Vang Gogh. © Mucchielli/Naja
Une toile du peintre marseillais Monticelli. © Mucchielli/Naja
Une toile du peintre marseillais Monticelli. © Mucchielli/Naja
Arts visuels Arts plastiques Publié le 25/10/2018
"Soleil chaud, soleil tardif", c’est déjà tout un programme pour une exposition. La Fondation Vincent Van Gogh d’Arles y a jouté "Les modernes indomptés". Sigmar Polke, Joan Mitchell, Etel Adnan et le musicien Sun Ra voisinent avec Picasso, Van Gogh ou le peu présenté Monticelli.

Qui a visité la fondation Van Gogh d’Amsterdam sait le rôle qu’a joué le soleil dans l’œuvre du peintre. Par soleil, il faut bien sûr entendre lumière, celle-ci éclatant les toiles du peintre après sa sombre période anversoise. C’est donc ce soleil que la Fondation Vincent Van Gogh d’Arles a voulu comme objet de son exposition Soleil chaud, soleil tardif. Les modernes indomptés. Un soleil qui commence avec les œuvres très colorées et très empâtées du peintre marseillais Adolphe Monticelli (1824-1886) qui n’est que rarement montré. Puis passent à quelques prêts des musées internationaux pour huit Van Gogh de l’époque arlésienne, dont quelques petits formats merveilleux représentant un crâne, un jeune paysan ou des tondeurs de moutons.

Ce sont ensuite les contemporains qui prennent la main. Picasso avec quelques œuvres remarquables de la fin de sa vie, Germaine Richier, Alexander Calder, plusieurs toiles de Giorgio De Chirico dont une série de trois autoportraits fabuleux. Les grands formats de Joan Mitchell et le bleu outremer de Sigmar Polke signent une époque nouvelle qui illustre sans doute bien le titre de modernes indomptés, voire en opposition à leurs aînés.

Une série de petits formats de la poétesse américano-libanaise Etel Adnan conclut cette exposition comme un étude poétique sur le jeu des couleurs sous un soleil toujours présent et symbole du cercle. On peut ensuite méditer cela sur la terrasse de la Fondation, face au soleil, au ciel bleu et au couleurs changeantes du Rhône, autant de lumières qui s’insinuent dans le dédalle de la cité romaine. Un moment magique.

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