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#FridaysforFuture : les élèves marchent pour le climat

par Véronique Giraud
Le mouvement #FridaysforFuture mobilise la jeunesse allemande chaque vendredi. Ici à Berlin le 17 janvier 2019. ©FridaysforFuture
Le mouvement #FridaysforFuture mobilise la jeunesse allemande chaque vendredi. Ici à Berlin le 17 janvier 2019. ©FridaysforFuture
Le dernier jour de la Conférence de l'ONU sur le climat (COP24), à Katowice, en Pologne, la jeune Suédoise Greta Thunberg, 15 ans, a harangué les représentants présents, rejointe ensuite par une trentaine d’élèves de la ville minière, pour réclamer aux dirigeants des actions contre le changement climatique. DR
Le dernier jour de la Conférence de l'ONU sur le climat (COP24), à Katowice, en Pologne, la jeune Suédoise Greta Thunberg, 15 ans, a harangué les représentants présents, rejointe ensuite par une trentaine d’élèves de la ville minière, pour réclamer aux dirigeants des actions contre le changement climatique. DR
A la rentrée 2018, l'adolescente suédoise Greta Thunberg s’était mise en « grève scolaire pour le climat », suite à l’été le plus chaud jamais enregistré en Suède. Elle avait passé un mois assise durant devant le Parlement suédois pendant les heures de cours. Depuis, elle fait l'école buissonnière le vendredi, suivie désormais par des milliers de jeunes dans le monde. DR
A la rentrée 2018, l'adolescente suédoise Greta Thunberg s’était mise en « grève scolaire pour le climat », suite à l’été le plus chaud jamais enregistré en Suède. Elle avait passé un mois assise durant devant le Parlement suédois pendant les heures de cours. Depuis, elle fait l'école buissonnière le vendredi, suivie désormais par des milliers de jeunes dans le monde. DR
Hors-Champs Société Publié le 06/02/2019
Les jeunes militants quittent leur classes pour se faire entendre dans les rues depuis que Greta Thunberg, jeune Suédoise de 15 ans, a pris la parole devant les chefs d’États réunis à la COP24 en novembre 2018. Inspirés par son exemple, des élèves du monde s'aventurent sur les chemins de la manifestation publique pour dénoncer l’inaction climatique de leurs gouvernements.

Ils étaient environ 75 000 écoliers et étudiants à défiler dans les rues des villes européennes les dix derniers jours de janvier. Quittant leurs salles de classe pour se mobiliser, ils disent qu’ils seront là jusqu’à ce que le gouvernement ne trouve une solution concrète contre le réchauffement climatique. Les jeunes militants se font entendre depuis que Greta Thunberg, jeune suédoise de 15 ans, a pris la parole le 14 décembre devant les chefs d’États réunis à la COP24. A la rentrée, la jeune fille s’était mise en « grève scolaire pour le climat », suite à l’été le plus chaud jamais enregistré en Suède. Elle avait passé un mois assise devant le Parlement suédois pendant les heures de cours. Son objectif : envoyer un message aux candidats aux élections législatives suédoises, qui se tenaient le 9 septembre, et dont aucun programme ne permettait selon elle de préserver la planète. Inspirés par son exemple, des élèves du monde font la grève pour le climat et s'aventurent sur les chemins de la manifestation publique pour dénoncer l’inaction climatique de leurs gouvernements.

Les grèves pour le climat, qui ont débuté en novembre 2018, sont programmées le vendredi, et le mouvement #FridaysforFuture (Le vendredi pour l'avenir) se poursuit en 2019. Le 18 janvier, 30 000 étudiants se sont mobilisés en faveur du climat dans plus de 50 villes d’Allemagne (Berlin, Bonn, Brême, Dortmund, Dresde, Düsseldorf, Francfort, Hamburg, Hanovre, Heidelberg, Cologne, Leipzig, Munich et beaucoup d’autres). Le 25 janvier, les jeunes Allemands ont de nouveau défilé dans les rues. Le 24 janvier, c'est à Bruxelles que des dizaines de milliers d’élèves se sont rassemblés dans les rues de la capitale européenne. C'était la troisième marche pour le climat à Bruxelles et en Belgique (Namur, Gand, Louvain, Ostende, Anvers et d’autres), la première ayant eu lieu le jeudi 17 janvier dernier. La jeunesse belge a choisi le jeudi pour manifester.

Le mouvement climatique commence à prendre en Suède, en Suisse, en Autriche et en Pologne, au Canada, en Australie et au Japon. Le mouvement s’étendant à l'Italie (Rome, Milan, Turin et d’autres). En France, la première grève des jeunes pour le climat a eu lieu le weekend du 26/27 janvier. Au Royaume-Uni, les étudiants se préparent pour un grand événement mondial, programmé le 15 mars 2019, avec une grève internationale pour le climat mobilisant les jeunes de près de 40 pays.

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