Pour l'artiste brésilienne Juliana Notari, l'année 2021 a débuté avec l'achèvement de sa dernière sculpture. Il s’agit d’un vagin de 33 mètres de long, de 16 mètres de large et de 6 mètres de profondeur, sobrement baptisé « Diva ». L'orifice, creusé dans la terre, est recouvert de béton armé et de résine rouge. Sur les réseaux sociaux, Juliana Notari explique sa démarche : «
J’utilise l’art pour engager des questions relatives à la problématisation de genre à partir d’une perspective féminine alliée à une vision du monde qui questionne la relation entre nature et culture dans notre société occidentale phallocentrique et anthropocentrique ».
Diva s'inscrit dans la continuité de sa performance
Dra.Diva, durant laquelle elle crée des fissures dans un mur à l’aide d’un marteau et les baigne de sang animal avant d’y introduire des spéculums. Cette fois, l'artiste use du gigantisme pour braver un tabou et dénoncer une violence envers les femmes, et inscrit une vulve dans la nature d'un parc artistique. Sans sous-entendu.
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