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La modernité de l'art pariétal au Centre Pompidou

Publié le 09/05/2019 par Véronique Giraud
La modernité de l'art pariétal au Centre Pompidou
Au Centre Pompidou, s'est ouverte le 8 mai l'exposition Préhistoire, une énigme moderne. Le temple parisien de la modernité propose de rendre visible la fécondité artistique, depuis ses origines les plus lointaines, inscrites il y a 36 000 ans sur les parois de la grotte Chauvet, à celle d'une génération d'artistes, de Cézanne, à Klee, Giacometti, Ernst, Picasso, Miró, Beuys, Dubuffet, Penone… Lui aussi invité du musée, Miquel Barcelo considère ces "gestes admiratifs" nés de "la même nécessité que maintenant". Pour lui, "L'art produit il y a 36 000 ans est aussi moderne que l'art produit aujourd'hui". Barcelo a toujours vécu et créé en contact avec les grottes, celles de sa Majorque natale, celles des falaises du pays Dogon en Afrique où il a installé son atelier, celle d'Altamira en Espagne, celle aussi de Chauvet qu'il est un des rares à avoir visitée. Que ce soit sur la coupole de l'ONU à Genève, ou sur les parois vitrées de la BNF en 2016 (voir notre article), l'artiste intègre, par la matière, les couleurs, les contrastes, les effets propres à la roche. "On vit dans un monde de représentation immatérielle, exprime-t-il, il y a la nostalgie du geste, de la chair". Lire l'article