C'était prévisible. En cette période d'épidémie mondiale de coronavirus, et alors que «
l’objectif premier demeure la santé de tous les Français » a rappelé le président Macron dans son allocution du 13 avril, et d'éviter l'engorgement des services hospitaliers de réanimation, tout rassemblement de grande ampleur est interdit «
au moins jusqu'à mi juillet ». Adieu donc les créations programmées par les grands festivals.
La litanie des annulations est triste. Pour le public comme pour les artistes. Eux travaillent collectivement à leur représentation depuis des mois, voire des années. L'occasion qui leur était donnée de montrer le monde, de le rendre plus intelligible, plus sensible, ne se présentera pas cet été. Un manque à gagner considérable pour ce secteur économique, celui de l'art vivant, avec ses intermittents, ses salles, ses lieux de distraction, de restauration, d'hébergement, ses tournés internationales. Un silence cruel aussi de la pensée vivante. Si essentielle.
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