espace abonné Mot de passe oublié ?

Vous n'avez pas de compte ? Enregistrez-vous

Mot de passe oublié ?
ACCUEIL > Entretien > Aurélien Bory, concepteur d’espace, de la scène à la rue

Aurélien Bory, concepteur d’espace, de la scène à la rue

par Véronique Giraud
Aurélien Bory ©Giraud/NAJA
Aurélien Bory ©Giraud/NAJA
Arts vivants Performance Publié le 31/05/2018
Aurélien Bory aime se déplacer sur bien des champs artistiques, du théâtre, de l’opéra, et de plus en plus de l’installation. Avant de découvrir toutes ces facettes dans son Portrait paysage que le théâtre national de Toulouse lui a proposé de concevoir pour la saison 2018/19, échange avec ce découvreur de l’espace.

Vous vivez à Toulouse et Galin Stoev, qui dirige désormais le TNT, vous a invité à vous exprimer librement à travers un portrait paysage. Comment recevez-vous l'invitation ?
L’atout c’est la force de production du TNT. Et ce qui est très intelligent de la part du TNT c’est d’impliquer tous les théâtres. Je vis à Toulouse et je vais avoir plaisir, je l’espère, à travailler avec l’école de cirque, avec le Ballet du Capitole, avec l’opéra, avec le TNT autant pour les créations que pour le répertoire, avec le Garonne et le Sorano pour d’autres choses.

 

Qu’avez-vous envie de montrer dans votre portrait paysage ?
Il y aura plein de choses, un téléspectacle, un opéra, un ballet, et ce sera l’occasion de montrer mes installations. J’en fais de plus en plus, mais c’est une partie de mon travail qui n’est pas encore très exposé et que je n’ai presque jamais montré à Toulouse. Je fais des installations depuis 2014. C’est pour moi une façon de me déplacer d’un champ artistique à un autre, où la question de l’espace est au centre. L’installation prend en compte la question de l’architecture, de l’urbanisme, tout cela est lié. Ma question scénique est l’espace, c’est aborder la scène dans le champ de l’espace et d’autres champs artistiques, et j’avoue que j’aime beaucoup l’installation. Cela me permet de m’exprimer dans un autre contexte, avec de nouvelles contraintes.

 

Vous avec déjà cette expérience de l’espace public ?
Nantes Métropole m’a fait la commande d’un boulevard. J’ai donc dessiné le boulevard Léon Bureau qui traverse l’Ile de Nantes. Traversea été inauguré le 1erjuillet 2016.
J’ai fait ensuite d’autres installations, dont Spectacula, qui se passe dans les opéras. Elle a été présentée sur la scène de Toulouse, de Bordeaux. Et une performance, Corps noir, pour la danseuse Stéphanie Fuster, que j’ai créée pour le musée Picasso, et qui continue à être représentée dans d’autres musées. Il y a eu aussi l’installationSans objet, issue elle du spectacle éponyme que j’ai conçu avec le robot industriel. Ce qui est beau c’est que cette installation retrouve la genèse du projet parce que, au départ, j’avais imaginé avec ce robot d’abord une installation, finalement j’en ai fait un spectacle. Puis je suis revenu à l’installation.

 

Avec Sans objet vous vouliez faire un lien avec l’intelligence artificielle ?
Cette création a plutôt un lien avec la naissance de la forme, la forme de la vie. Il y a à la fois beaucoup d’archaïsme dans les formes proposées et une réflexion sur la technologie, la science. Une forme qui évolue beaucoup à la fois inquiétante et assez belle, sombre, une sorte de matière noire.

Partager sur
Fermer