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Clément Bondu : l’oratorio ou la brutalité de la poésie

par Clémence Bohême
Clément Bondu, chanteur, écrivain et metteur en scène.
Clément Bondu, chanteur, écrivain et metteur en scène.
Livre Poésie Publié le 28/05/2015

Entre l’intime, la politique, le poétique, la chanson et le théâtre, Clément Bondu préfère ne pas choisir. Dès le départ, l'artiste souhaite « faire l’expérience de la fraternité » dans plusieurs collectifs artistiques. Pour raconter à plusieurs son époque et ses interrogations politiques, métaphysiques, esthétiques. Il empreinte volontiers l’expression à l’un de ses amis, Thierry Jolivet, jeune metteur en scène avec lequel il a repris Belgrade d’Angelica Liddell, prix du public au Festival Impatience 2014.

Au sein du collectif La Meute, de la compagnie L’impossible ou encore du groupe Memorial, Clément Bondu cultive son phrasé. Son « oratorio » comme il le définit. Par le langage, il recrée une histoire, recrée du sens, accompagné d'acolytes, notamment Jean-Baptiste Cognet à la musique. Ses poèmes sont d’une brutalité consciente. Sa poésie n’est pas un rêve éveillé mais bien un témoignage de notre époque, un regard sur le passé, éloigné de tout filtre. Pour lui, le « poème transpose, transfigure » ce qu’il voit dans la rue, lit dans les journaux, regarde au cinéma, ressent chaque jour.

La Meute Compagnie lyonnaise fondée en 2010 par de jeunes acteurs, auteurs, metteurs en scène et musiciens. Elle a reçu le prix du public au festival Impatience en 2014 pour une création sur Belgrade, d’Angélica Liddell.

L’impossible Avec Julien Allouf, également à la mise en scène et au jeu, Clément Bondu présentera cet été 2015 sa création Désertion. Une vingtaine de dates dans le Off d’Avignon, sur la scène du Grenier à sel.

Memorial Après la sortie de leur premier EP Premières impressions, en avril dernier, Jean-Baptiste Cognet et Clément Bondu se lancent dans une nouvelle création. Longue fresque poétique, destinée à durer une nuit, ils l'ont nommée Nous qui avions perdu le monde. En résidence, ils comptent s’atteler aux quatre premiers chants du Jeune homme aux baskets sales.

 

Bio : « D’autres ont eu envie d’être pompier ou astronaute », Clément Bondu a, dès son plus jeune âge, toujours rêvé d’être écrivain. « Sans doute une fascination pour la bibliothèque de mon père, lui-même fasciné par la littérature, il m’a transmis ça » explique-t-il. Il effectue alors des études de littérature à Paris, puis à Lyon avant d’intégrer dans cette ville l'unité théâtre du conservatoire. Partagé depuis ses débuts entre plusieurs collectifs (La Meute, L’impossible, Memorial), ce n’est que très récemment qu’il revient à une expérience plus solitaire de l’écriture.

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