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ACCUEIL > Oeuvre > Images singulières 2017 : Le Marseille de Yohanne Lamoulère

Images singulières 2017 : Le Marseille de Yohanne Lamoulère

par Véronique Giraud
Vue de la série
Vue de la série "Main basse sur Marseille" de Yohanne Moulère. © Giraud/NAJA
Vue de la série
Vue de la série "Main basse sur Marseille" de Yohanne Moulère. © Giraud/NAJA
Vue de la série
Vue de la série "Main basse sur Marseille" de Yohanne Moulère. © Giraud/NAJA
Vue de la série
Vue de la série "Main basse sur Marseille" de Yohanne Moulère. © Giraud/NAJA
Vue de la série
Vue de la série "Main basse sur Marseille" de Yohanne Moulère. © Giraud/NAJA
Arts visuels Photographie Publié le 04/06/2017
La photographe Yohanne Moulère a su se saisir du quotidien des quartiers populaires de Marseille. Son regard attentif et bienveillant sur de simples moments de vie construit un portrait apaisé de sa ville. Sous le titre "Main basse sur Marseille", la série est présentée au festival Images singulières de Sète.

Yohanne Moulère a commencé à photographier Marseille en 2009. Les mutations de son port, son embellissement et l'émergence de ses nouveaux équipements pour accueillir l'événement Capitale européenne de la culture en 2013, la série Netflix auquel la ville a donné son nom, sont autant de signaux positifs qui suscitent l'envie de la photographe  marseillaise de raconter sa ville. Non pas en composant une carte postale illusoire mais en saisissant le portrait de ses habitants dont les quartiers populaires sont simplement le quotidien. Lieu de bonheur, d'attente, de jeux, de plaisirs de l'eau, d'ennui…

La série qu'elle présente dans un des containers du volet "La France vue d'ici" à Sète mène de rue en rue, de la plage à la cité, s'arrêtant sur des visages et des corps posés sur un fond qui révèle sa poésie urbaine et paysagère. Son titre facétieux, "Main basse sur Marseille", évoque la légende mouvementée que s'est forgée la cité phocéenne. On comprend que Yohanne Moulère offre avec ses images une nique aux clichés pour dire une banale réalité aux couleurs de la Méditerranée.

Une réalité qui a séduit le jury chargé d’examiner les 450 propositions reçues dans le cadre de la commande nationale photographique sur la jeunesse, lancée par la ministre de la Culture Audrey Azoulay, en octobre 2016. Johanne Moulère est donc l'une des 15 finalistes de la commande publique. Elle est exposée à Sète, parmi les photographes du festival Images Singulières, qui se déroule du 24 mai au 11 juin 2017.

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