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L’esprit céramique de Fabienne Brioudes

par Véronique Giraud
Dans son travail de céramiste, Fabienne Brioudes marie le grès chamotté à la porcelaine blanche. DR
Dans son travail de céramiste, Fabienne Brioudes marie le grès chamotté à la porcelaine blanche. DR
Arts visuels Arts plastiques Publié le 17/06/2019
Fabienne Brioudes a installé son atelier de céramiste à Martigues. La poésie de la ville d'eau inspire son travail de la  terre, où l'air, l'eau et le feu interagissent.

La vie de Fabienne Brioudes a pris un grand tournant, passant de la danse contemporaine à la céramique, et des Hauts de France aux Bouches-du-Rhône. C'est en quelque sorte une troisième vie pour celle qui, formée à l'histoire de l'art, mena une carrière de danseuse contemporaine, enseigna pendant 17 ans au conservatoire de Martigues, avant de prendre la direction artistique du théâtre d'Arques. En 2013, elle s’est formée à la technique de la céramique à Lille auprès de l'artiste Virginie Bésangez et a passé un CAP de tourneur céramiste. Tout récemment elle acquis le savoir-faire de l'émailleur auprès d’artisans d’art de la porcelaine de Sèvres, dont l'artiste Christophe Bonard.

Lorsqu’il lui a fallu imaginer un lieu où s’installer, l’image de Martigues s’est imposée. « Poétiquement, artistiquement, j’ai besoin de l’eau autour de moi. J’ai besoin de voir ces bateaux en attente, ou qui passent. J’adore les ponts, je suis très attachée à la symbolique des ponts à Martigues, à la symbolique des îles reliées entre elles par des ponts. J’ai besoin de ces paysages. La terre est pour moi une façon de communiquer avec les éléments , c’est aussi pour ça que j’aime Martigues parce qu’il y a du vent, il y a de l’eau. La terre a besoin de l’eau pour être transformée, de l’air pour sécher, avant de se confronter au feu. », explique Fabienne Brioudes.

C’est dans cette ville, quittée il y a vingt ans, où elle enseigna la danse au conservatoire pendant 17 ans, qu’elle vient d'installer son atelier de céramiste tourneur et émailleur, à l'enseigne Kibo Terre. Elle y travaille le grès chamotté, du blanc au noir, essentiellement à la plaque, au colombin et à l’estampage, des techniques qui lui permettent d’œuvrer sur la forme de l’objet, et sa matière. « La seule chose qui m’intéresse c’est la matière. J’aime mélanger le grès chamotté à la porcelaine, à l’émail, dans ma recherche de pièces uniques. "

 

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