Alors que sort sur nos écrans son film
Leto, Kirill Serebrennikov, assigné à résidence depuis dix-huit mois, en est aujourd'hui à la cinquième semaine de son procès. Un procès curieux où le procureur l'accuse d'avoir reçu des financement publics pour une pièce qu'il n'a pas montée alors qu'elle était à l'affiche en 2012.
Leto, dernier long-métrage du cinéaste russe,
arrêté lors du tournage en août 2017, avant d'avoir pu l'achever, a pu voir le jour grâce à la complicité de ses amis et être présenté au dernier festival de Cannes, auréolé du Prix du Jury 2018,
mais en l'absence de son auteur. Ce "rock movie", où le souvenir du bon vieux temps ne pèse pas, a l’énergie émouvante d'une jeunesse qui a soif de liberté. En cette période de commémorations du 70e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, il ne faudrait pas oublier le directeur du théâtre moscovite Gogol.
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