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Mot de passe oublié ?La France est le second consommateur mondial de manga, derrière le Japon. Sur les 100 livres les plus vendus en 2022, un quart était des mangas et le festival d’Angoulême offre au secteur une place de choix. Le phénomène est apparu avec la diffusion des dessins animés japonais diffusés dans les années 80 sur TF1 et la Cinq. Suivront les jeux vidéos, puis les mangas. Ces livres, la plupart du temps en noir et blanc, se lisent de droite à gauche sans décourager les plus jeunes lecteurs. Leur petit format, leur prix nettement plus abordable qu’un album BD, leur grande diversité d’expression ont conquis un large public. Les salons manga, à l’instar de la Japan Expo de Villepinte en juillet, rassemblent les fans de pop culture, impatients de découvrir les nouveautés, de partager leur passion pour la culture japonaise et de paraître dans le costume et les attributs de leur idole.
Même la plateforme Netflix s’est laissée séduire par le genre avec l’adaptation en septembre dernier de One Piece, manga culte au succès planétaire. La série de huit épisodes, réalisée en live-action, avec de vrais acteurs, aura pourtant coûté plus de 16 millions d'euros par épisode (dépassant le budget de Game of Thrones).
Après une année record en 2022, les ventes de mangas dans l’Hexagone ont toutefois marqué un essoufflement. Les chiffres peuvent cependant faire rêver les éditeurs : 8 585 910 exemplaires écoulés de Blue Lock, 4 610 000 de Chainsaw Man, 4 414 158 de Slam Dunk, 3 905 000 de Jujutsu Kaisen, 3 655 000 de One Piece…