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Fameck : la Palestine au cœur du festival du cinéma arabe

par Élisabeth Pan
L'équipe du film Barbès, little Algérie au Festival du Film Arabe de Fameck
L'équipe du film Barbès, little Algérie au Festival du Film Arabe de Fameck
L'équipe du film Backstage au Festival du Film Arabe de Fameck
L'équipe du film Backstage au Festival du Film Arabe de Fameck
Le Jury du Grand Prix du Festival du Film Arabe de Fameck
Le Jury du Grand Prix du Festival du Film Arabe de Fameck
Les musiciens du groupe Taha Alami animent une soirée au Festival du Film Arabe de Fameck
Les musiciens du groupe Taha Alami animent une soirée au Festival du Film Arabe de Fameck
Cinéma Film Publié le 13/10/2024
Pour sa 35ème édition le Festival du Cinéma Arabe de  Fameck a mis, la Jordanie à l'honneur. Le conflit israleo-palestinien a traversé le festival qui a primé un documentaire réalisé par des militants des deux pays. The Teacher de Farah Nabulsi qui a remporté le Grand Prix narre les problèmes d'un jeune instituteur palestinien.

Le Festival du film arabe de Fameck est l’un des rendez-vous culturels majeurs de la région Grand Est. Créé en 1990, il met chaque année à l’honneur un pays du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient, offrant à son public la possibilité de découvrir des films trop souvent mis dans l’ombre des blockbusters hollywoodiens. Il projette des œuvres en tout genre et de tous formats, dont beaucoup sont inédits ou en avant-première. Il se déroulait cette année entre le 3 et le 13 octobre.

Pour sa 35ème édition, le festival mettait en avant la Jordanie, dont l’industrie cinématographique s’est largement développée au cours des vingt dernières années, avec entre autres une projection de Captain Abu Raed (2007) de Amin Matalqa, considéré comme le premier long métrage jordanien produit depuis des décennies. Le pays est lui-même un lieu de tournage de plus en plus utilisé, notamment pour Seul sur Mars ou la saga Dune.

En plus de son habituel focus sur un pays, le festival reflétait cette année la pluralité du cinéma arabe en proposant des productions de toute origine. Le public pouvait ainsi assister à un voyage filmique plein de poésie, offrant une portée sociale rarement égalée. « Ouverture sur le monde », une sélection hors compétition, était proposée afin de mettre en avant des films dont les thématiques sont liés au monde arabe, sans être produits par ces pays.

Cette année, c’est The Teacher de Farah Nabulsi qui a remporté le Grand Prix. Le film conte l’histoire d’un instituteur palestinien qui tente de trouver l’équilibre entre ses engagements politiques, sa nouvelle relation et le soutien apporté à un de ses élèves. Au jury, la romancière et réalisatrice Nora Hamdi, le comédien Frédéric Bouraly, la réalisatrice Leïla Kilani, et l’ancienne présidente d’Amnesty International France, Geneviève Garrigos.

Les Enfants Rouges de Lofti Achour recevait le Prix de la Presse. Inspiré d’une histoire vraie, il suit une famille qui doit survivre au traumatisme de la perte d’un enfant, assassiné par les jihadistes alors qu’il faisait paître leur troupeau dans la montagne avec son jeune frère. Présidé par Ariane Allard, journaliste et critique, le jury presse était composé de Marine Bohin, journaliste comédienne, Sabrina Kassa, journaliste, éditrice et autrice, Cédric Lépine, critique de cinéma et conférencier, et Nicolas Colle, journaliste.

Le Prix du Jury Jeune était décerné à Hajjan d’Abu Bakr Shawky, sur un garçon qui entreprend un voyage à-travers le désert à dos de chameau.

No other land de Basel Adra, Yuval Abraham, Hamdan Ballal et Rachel Szor remportait le Prix du Documentaire. Le collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a réalisé ce film comme un acte de résistance, basé sur l’amitié inattendue née entre l’activiste palestinien Basel Adra et le journaliste israélien Yuval Abraham. Le Jury Documentaire était présidé par Dima Al Joundi, réalisatrice, productrice et distributrice, était composé de Kamal Hachkar, cinéaste indépendant, Catherine Catella, réalisatrice, , et Dominique Hennequin, journaliste, auteur, réalisateur et producteur.

Ma part de Gaulois de Malik Chibane a remporté le Prix du Public. La comédie suit un lycéen qui est le premier de sa cité à aller jusqu’au bac, à l'époque où François Mitterrand est président.

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