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Generations : avant-première mondiale à Séries Mania

par Élisabeth Pan
L'équipe de la série danoise Generations à la rencontre du public du festival Séries Manias de Lille © CdelGatto-NAJA
L'équipe de la série danoise Generations à la rencontre du public du festival Séries Manias de Lille © CdelGatto-NAJA
Générations, série danoise créée par la jeune autrice Anna Emma Haudal. En compétition internationale à Séries Mania 2025. DR
Générations, série danoise créée par la jeune autrice Anna Emma Haudal. En compétition internationale à Séries Mania 2025. DR
Cinéma Série Publié le 26/03/2025
La série danoise "Generations" est en compétition internationale au Festival Séries Mania. À l’occasion de son avant-première mondiale, le 24 mars, les réalisateurs et les actrices avaient fait le déplacement à Lille. Ce qui a permis d'en apprendre un peu plus sur l'intrigue et sur le tournage.

Au lendemain de la cérémonie d’ouverture de la 8ème édition du Festival Séries Mania de Lille avait lieu l’avant-première mondiale de Generations. Les réalisateurs Ville Gideon Sörman et Thomas Daneskov, les actrices Ulla Henningsen, Anette Støvelbæk, Rikke Eberhardt Isen et Alice Bier Zandén, les représentants des studios de production DR TV Drama avaient fait le déplacement. Manquait la créatrice de la série, Anna Emma Haudal, qui venait de donner naissance à sa fille, mais la productrice Birgitte Rask a eu l'idée d'amener sur scène une miniature en carton à son effigie. Birgitte Rask a remercié le public en disant « vous êtes si nombreux, d’habitude on n’a pas l’occasion de voir notre public pour les séries ».

 

Inspiré de faits réels… Generations s’inspire de l’histoire vraie de la découverte du cadavre momifié d’un bébé dans le grenier d’un immeuble de Copenhague en 2019. Le corps fut identifié comme datant d’entre 1938 et 1954, et l’affaire n’a jamais été élucidée. La série danoise commence par la macabre découverte. Martha, une femme âgée qui vit dans l’immeuble, se dénonce alors à la police comme la meurtrière, affirmant qu’il s’agit de son propre enfant. Alertées, sa fille et ses petites-filles, dont l’une est avocate, vont la retrouver afin d’en apprendre plus sur l’affaire, et déterminer si elle est sénile ou s’il s’agit de la vérité. Des secrets de famille, qui auraient peut-être dû rester enfouis, resurgissent alors, et de vieilles tensions refont surface. La frontière entre le réel et le surnaturel s’amincit à chaque instant…

 

La famille, à l’écran et en coulisse. L’intrigue se situe au début de la pandémie de Covid, on entend la radio annoncer les premiers cas en Europe au fur et à mesure des épisodes. La mère d’Anna Emma Haudal est décédée pendant la pandémie du Covid, et la scénariste a voulu centrer une partie de l’histoire sur les liens familiaux, en particulier se demander pourquoi le passé d’une personne n’est découvert par sa famille qu’après sa mort. Alors que la famille est sensée être le lien le plus proche, elle s’interroge sur les secrets qui l’entourent souvent.

Ulla henningsen, qui interprète Martha, a expliqué s’être inspirée pour le personnage des femmes de sa propre famille, tandis qu’Anette Støvelbæk, qui joue sa fille, confiait qu’elles avaient pu construire la dynamique familiale en amont du tournage, lorsqu’elles se sont rencontrées. Les quatre protagonistes sont ainsi devenues très proches. Alice Bier Zandén, qui incarne une des petites-filles de Martha, a évoqué quant à elle son intérêt pour le scénario, particulièrement l’entremêlement des secrets de chacune affectant les autres. Bien qu’ils soient au cœur de la série, les liens familiaux ne portent pas seuls l’intrigue. Des éléments spirituels amènent le spectateur à penser qu’une part de fantastique s’y cache.

 

Un tournage fantastique. La série, explique le chef opérateur, a été filmée dans des lieux où la nature bouge énormément, fluctue de mouvements lents à rapides, ce qui a permis de se caler sur son rythme, ou au contraire de s'y opposer. Un an avant d’avoir fini d’écrire le scénario, Anna Emma Haudal a commencé à travailler la musique de la série afin de concevoir son univers plus en profondeur. Sachant exactement ce qu’elle voulait, elle est venue sur le tournage pour s’assurer que sa vision était exécutée comme elle l’avait imaginée, au plus grand plaisir des co-réalisateurs. Pour ces derniers, la partie la plus fut la post-production, lorsqu’il a fallu passer de l’humour à la tristesse, ou au fantastique…

 

La série de six épisodes, Generations, sortira au Danemark en avril, mais elle n’a pas encore de distributeur pour sortir en France.

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