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La rivière des disparues, première en France à Séries Mania

par Élisabeth Pan
Long Bright River, portée par l'actrice Amanda Seyfried, sort en France sous le titre
Long Bright River, portée par l'actrice Amanda Seyfried, sort en France sous le titre "La rivière des disparues. © Peacock / Long Bright River
Pose photo pour Long Bright River à Séries Mania. ©CdelGatto-NAJA
Pose photo pour Long Bright River à Séries Mania. ©CdelGatto-NAJA
Représentant Long Bright River sur la scène du festival Séries Mania, de gauche à droite, la showrunner Nikki Toscano, l'autrice et scénariste Liz Moore, l'actrice Amanda Seyfried. © CdelGatto-NAJA
Représentant Long Bright River sur la scène du festival Séries Mania, de gauche à droite, la showrunner Nikki Toscano, l'autrice et scénariste Liz Moore, l'actrice Amanda Seyfried. © CdelGatto-NAJA
Cinéma Série Publié le 26/03/2025
Amanda Seyfried, Liz Moore et Nikki Toscano étaient à Lille pour la première française de la série télévisée américaine La rivière des disparues, en compétition internationale à Séries Mania. Sortie en France le 27 mars.

La rivière des disparues (Long Bright River en anglais) est d’abord un livre de Liz Moore, un best-seller aux États-Unis avec plus de 800 000 exemplaires vendus. Ce thriller a été adapté en une série télévisée éponyme, réalisée par Hagar Ben-Asher, dont la sortie en France est prévue ce jeudi 27 mars. Au Festival Séries Mania, les deux premiers épisodes ont été projetés en avant-première, en présence de l’autrice, de la showrunner Nikki Toscano (The Offer) et de l’actrice principale, Amanda Seyfried (Mamma Mia !). « C’est assez perturbant, c’est la première fois que nous voyons la série dans un cinéma, avec un public » s’exclamait l’écrivaine et musicienne Liz Moore à Lille.

La série, distribuée par la plateforme Peacock aux États-Unis, sera disponible sur HBO Max en France. On y suit Mickey (Amanda Seyfried), policière qui travaille à Kensington à Philadelphie, un quartier connu pour sa prostitution et sa grande consommation de drogues. Alors qu’a lieu une série de meurtres, Mickey s’aventure dans une enquête personnelle, nourrie par ses liens étroits avec le quartier et certains de ses résidents.

 

Kensington : un personnage à part entière. « Un des personnages de cette série est un endroit appelé Kensington » précise Amanda Seyfried. Pour l’actrice, être à Lille pour cette projection lui fait réaliser plus que jamais combien cette histoire peut être universelle, s’appliquer à n’importe qui et n’importe où dans le monde.

Liz Moore a basé son roman La rivière des disparues dans Kensington, quartier de la ville où elle vit, Philadelphie. Elle y a donné des cours d’écriture à des femmes, dont la plupart étaient toxicomanes et se prostituaient pour payer leur consommation, c’est de là qu’est partie l’histoire. L’autrice explique également que, ayant personnellement connu des personnes toxicomanes, elle a voulu les montrer de façon plus humaine que ce que les médias présentent habituellement, montrer aussi la difficulté d’aimer quelqu’un qui est accro, exprimer plutôt un espoir et la ténacité de ces personnes. « Je pense que les gens vont tirer de la série un peu plus de compassion pour ceux qui souffrent de toxicomanie » commente Amanda Seyfried. La showrunner s’est identifiée à cette partie de la population, elle qui compte des êtres chers parmi les toxicomanes. C’est aussi pourquoi elle s’est attachée à ce projet.

C’était la première fois que Liz Moore travaillait sur une série, sa première expérience aussi de co-écriture. Nikki Toscano et elle ont écrit les trois premiers épisodes ensemble, puis une équipe de scénaristes les a rejoints pour la suite. Les trois femmes étaient également productrices de la série. À ce sujet, l’actrice confie « Je n'ai pas l’impression de pouvoir m’attribuer le mérite là-dessus », et considère avoir fait un travail de directrice d’acteurs plutôt que de productrice, « Tout était déjà fait quand je suis arrivée ».

 

Avant tout un être humain. Amanda Seyfried s’est jointe au projet car elle adorait que cette histoire de meurtres soit entremêlée à une histoire d’amour entre deux sœurs. Les trois femmes ont d’ailleurs réalisé, lors de l’avant-première, que chacune était mère, que chacune avait une sœur, ultime touche personnelle au projet. « J’adore jouer des personnages qui ont des enfants, étant mère moi-même » confiait Amanda Seyfried. Elle apprécie particulièrement qu’on montre ces personnages comme ayant des vies compliquées, car c’est le cas de chacun, mais la télévision et le cinéma ont tendance à idéaliser les vies.

« J’adore que le roman ait fait de la policière à la fois une sauveuse et une victime », a dit Amanda Seyfried, qui confiait avoir toujours admiré, étant enfant, les figures d’autorité, qu’elle percevait comme des protecteurs à tout prix. Bien qu’elle se soit par la suite rendu compte que ce n’était pas le cas de tous les policiers, elle dit avoir toujours voulu en jouer une. Elle apprécie particulièrement que son personnage fasse beaucoup d’erreurs malgré sa position, qu’elle soit avant tout montrée comme un être humain. « C’est avant tout un être humain qui s’avère être policière », résume-t-elle.

« Tout ce que vous pensez avoir compris de la série dans les premiers épisodes va s’avérer être faux » déclare Amanda Seyfried au public de Séries Mania, « il y a un petit twist à la fin de chaque épisode qui va rester avec vous ». Une déclaration qui maintient en haleine un public déjà conquis.

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