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Mot de passe oublié ?Il fallait être samedi à la Friche Belle de Mai à Marseille pour avoir un aperçu de l’engouement du grand public pour le cirque dans ses formes les plus contemporaines. Le week-end d’ouverture de la Biennale internationale des arts du cirque, les 21 et 22 janvier, a su rallier les foules qui se sont amassées devant les acrobates dans les cours, sur les terrasses et dans les salles du lieu culturel. Orchestrés par le clown Félix Tampon, artiste de la compagnie Les Nouveaux Nez, les spectacles se sont succédés jusqu’au soir. La fête battait son plein, les yeux des enfants et des adultes rivés sur les corps prodigieux défiant l’apesanteur et composant des images surprenantes.
Initiée par la compagnie Archaos, devenue Pôle national en 2012, la Biennale en est à sa deuxième édition. Pour Guy Carrara, co-directeur d'Archaos, « le cirque doit devenir un art majeur » (lire article). En 2015, la Biennale avait accueilli 85 000 visiteurs et pour les artistes venus du monde entier, jeunes talents ou confirmés, ce rendez-vous est une belle promesse de diffusion après des quelque 500 programmateurs attendus et de reconnaissance auprès du grand public.
Le programme est dense, du 21 janvier au 19 février, et les 60 compagnies sont répandues dans 45 lieux culturels de la région. Cinq chapiteaux fièrement dressés sur les plages du Prado donnent le ton alors que, depuis Marseille, la Biennale rayonne dans 27 villes alentour. Dès le premier soir, une heureuse surprise était au rendez-vous avec DIKTAT, création de Sandrine Juglair (lire l’article). Le dimanche, deux centaures blancs répandaient La 7ème vague sous un autre chapiteau, celui du théâtre du Centaure (lire article).