En 1959, malgré l’aura de l’écrivain André Malraux, la création d'un ministère des affaires culturelles heurtait grand nombre d’artistes et de créateurs qui s’inquiétaient de la main mise par l’État sur l’expression et la création culturelle à travers les attributions de subventions. Mais la France, qu'elle soit monarchique ou républicaine, a toujours privilégié le mécénat d’État sur le mécénat privé. L'enjeu du ministère, dont on célèbre cette année le 60e anniversaire, est de " r
endre accessibles les œuvres capitales de l’humanité, et d’abord de la France, au plus grand nombre possible de Français ; d’assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel et de favoriser la création de l’art et de l’esprit qui l’enrichissent ». En une phrase les trois missions essentielles sont indiquées : la culture pour le plus grand nombre, la conservation et l’enrichissement du patrimoine, l’aide à la création. Elles n’ont pas changé.
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