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Mot de passe oublié ?Elle a été saluée par le public et la critique en dansant, jouant, chantant dans la comédie musicale de David Lescot, Une femme se déplace. On l’a cernée au plus près de son corps et de son plaisir d’être sur scène avec sa pièce cabaret My body is a cage, qu’elle a écrit, interprété et mis en scène en s’inspirant d’un sujet étonnant, la fatigue. En confiant à Ludmilla Dabo un « Vif le sujet ! », la SACD permet de toucher un peu plus à un processus créatif singulier. L’artiste a choisi d'explorer la notion de déséquilibre, dans le format imposé d’une demi-heure et dans tous ses possibles : le déséquilibre des corps qui, se soutenant les uns les autres, dessinent un équilibre collectif ; le déséquilibre mental qui pousse à la recherche d’un équilibre acceptable pour l’autre, ou bien confère une confusion propice à embrasser les situations les plus fantasques, les moins consensuelles. Sa voix chaude, ses gestes enveloppants, ses jambes immenses, son sourire généreux, son regard bienveillant, son humour léger, apaisent. Ludmilla Dabo a la stature de l’oracle.
Dans le petit jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph, elle partage la scène avec le poète et musicien Blade AliMBaye et la performeuse et circassienne Ashtar Muallem. La voix puissante de Ludmilla, la joyeuse musicalité de Blade, les sinuosités drapées d’Ashtar repoussent, chacun et ensemble, les limites du déséquilibre jusqu’à en faire un allié désirable. Balance de la voix, balance du son, balance de l'équilibre aérien forment un tout éphémère.
La force de Ludmilla Dabo tient sans aucun doute de sa faculté à tirer parti des notions rebutantes, la fatigue, le déséquilibre, pour en faire un sujet théâtral passionnant et une expression à vif.
Ce n’est qu’une histoire de balances, texte et mise en scène Ludmilla Dabo. Avec Ludmilla Dabo, Blade AliMbaye et Ashtar Muallem. Vive le sujet ! Série 1, du 8 au 14 juillet, dans le jardin de la Vierge du lycée Saint-Joseph.