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Musée de l’immigration, le street-art au défi des affiches racistes

par Véronique Giraud
Fresque de Combo
Fresque de Combo " Marianne" ©Giraud/NAJA
Fresque de Pierre Budet
Fresque de Pierre Budet "Les boules" ©Giraud:NAJA
Drapeau Liberté Egalité Humanité © Giraud/NAJA
Drapeau Liberté Egalité Humanité © Giraud/NAJA
2 Fresque de Madame Moustache ©Giraud/NAJA
2 Fresque de Madame Moustache ©Giraud/NAJA
Fresque de Raphaël Federici ©Giraud/NAJA
Fresque de Raphaël Federici ©Giraud/NAJA
Fresque de Dugudus ©Giraud/NAJA
Fresque de Dugudus ©Giraud/NAJA
Arts visuels Arts plastiques Publié le 28/03/2016
Invités du musée national de l'histoire de l'immigration, huit artistes ont réalisé des fresques in situ pour dénoncer la montée du racisme et de l'antisémitisme en France. Leurs œuvres sont à voir au Palais de la Porte dorée jusqu'au 30 avril 2016.

Le street artiste Combo, dont on connaît les affiches et l’engagement contre le racisme et l’antisémitisme, a rallié sept artistes pour investir avec lui le hall Marie Curie du Palais de la Porte dorée. Libre à chacun de s’exprimer sur ses immenses murs où, au préalable, avait été collé un patchwork d’affiches ouvertement racistes.

Certains, comme Pierre Budet ou Dugudus, ont choisi de les recouvrir entièrement pour s'emparer de la surface et créer leurs propres symboles, d'autres ont préféré laissé les affiches, électorales des élues du Front National ou de la propagande guerrière et coloniale, pour les détourner de leur message original. Jisbar les a laissé transparaître sous quelques coulures, les lassant devenir un fond pour un cœur géant. Combo Cultur Kidnapper a recouvert une partie des affiches par une immense Marianne blonde portant sur l'épaule un drapeau où l'on peut lire : Liberté, égalité, humanité.

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