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Mot de passe oublié ?« En observateur du monde qui nous entoure, en passeur de savoirs, de savoir-faire, de rites, de traditions et ouvert aux nouveaux courants, le Festival Les suds, à Arles donne en partage toutes les musiques d’ici et d’ailleurs ». Marie-José Justamond, la directrice des Suds à Arles résume ainsi ce qui, depuis vingt-et-un ans maintenant, constitue l’ADN de ce festival dédié aux musiques du monde. Chaque année, durant 7 jours et 6 nuits, ce sont près de 60 000 personnes qui se donnent rendez-vous dans la ville romaine où sont diffusés une soixantaine de concerts. Cet été, la nouvelle édition se déroulera du 12 au 17 juillet.
Le festival propose trois rendez-vous quotidiens : les Moments Précieux, concerts intimistes dans la Cour de l’Archevêché à 19h30 ; les Soirées Suds au Théâtre Antique à 21h30 ; puis, Les Nuits des Forges au Parc des Ateliers, friche industrielle en cours de rénovation pour la Fondation Luma, avec des concerts sous les étoiles et des mix exécutés par des Djs repérés des Musiques du Monde. La dernière soirée, le 16 juillet, se déroulera entièrement aux Forges avec une Nuit Transélectro.
Dans les rues, sur les places et dans les jardins. Mais c’est aussi tout au long de la journée que bat le cœur du festival, dans les rues, sur les places et dans les jardins avec Scènes en Ville, Apéros-Découvertes, Siestes Musicales, Salons de Musique, Repas au Jardin, table-ronde, débats, projections de films, émissions de la Radio des suds, Journée Buissonnière, concert du 14 juillet... Autant de rendez-vous libres d’accès essaimés de 10h à 19h.
Des actions culturelles tout au long de l’année. « Les suds ne sont pas un festival hors-sol. C'est sans doute-là la raison essentielle du succès et de la longévité d'une manifestation élaborée sur notre territoire », commente Hervé Schiavetti, le maire de la ville. Il est vrai qu’au-delà des spectacles et des festivités, la prétention du festival est de créer du lien social, avec des actions culturelles menées toute l’année par les structures sociales locales, le Conservatoire de musique du pays d’Arles, l’Harmonie ou encore le groupe Danses urbaines réunissant des jeunes des quartiers d’Arles. Il ne faut pas oublier non plus durant la semaine festivalière, l’organisation de stages et ateliers dans lesquels sont attendus 500 personnes.
Parmi les têtes d’affiche cette année, le Colombien Yuri Buenaventura, le cinéaste serbe Emir Kusturica accompagné par The no smocking orchestra, le Tunisien Anouar Brahem, le Malien Balaké Sissoko et la chanteuse Britannique Ala Ni. Bien d’autres artistes sont à repérer dans le programme du festival disponible en ligne.