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Ars Electronica pose « l’erreur » comme inhérente à l’innovation

par Véronique Giraud
Arts visuels Numérique Publié le 31/08/2018
"Erreur - L’art de l’imperfection", c’est le thème de l’édition 2018 d'Ars Electronica qui a lieu à Linz (Autriche) du 6 au 10 septembre. Unique au monde, ce festival international d’art numérique, d’innovation technologique et sociétale offre un panorama des évolutions vers le futur sous la forme d'œuvres d'art, de forums de discussion et de soutien scientifique.

Le festival international Ars Electronica est une magnifique cour de récréation pour les générations à venir et un lieu unique de reconnaissance des inventeurs. Le cinéma, la musique digitale, le jeu vidéo sont les plus ludiques mais derrière le plaisir se cachent des milliers de concepts et de tests d’expérimentation. En 2018, le festival porte une thématique ambitieuse : Erreur - L’art de l’imperfection.
"À quel moment une erreur devient une méprise, une faute, et qu’est-ce qui en fait l’origine fameuse d’idées et d’inventions sans précédent ?" Cette question a présidé à la programmation cette édition d’Ars Electronica qui sélectionne chaque année depuis 1979 les projets de chercheurs, artistes et ingénieurs, offrant un aperçu unique du lien entre art, technologie et société. Contribuant à promouvoir la culture numérique, toutes ces innovations, qui touchent tous les domaines de la société, sous-tendent des valeurs humanistes : tolérance, empathie, partage de la connaissance… Dans cette nouvelle édition, dédiée à l’erreur, à la faute, ces valeurs possibles seront confrontées à leur versus et engageront, au-delà de leur aspect spectaculaire et jouissif, une salutaire réflexion d’ensemble sur l’imperfection, sur notre capacité à reconnaître que d’erreurs en erreurs, nos connaissances se sont construites et continuent à se construire.

Douze lieux de la ville participent à l’événement. En premier lieu le musée. Ce temple extraordinaire où un adorable phoque robot répond à vos caresses par des regards fendant le cœur, où on s’immerge dans l’espace, où quiconque devient musicien en captant de mystérieuses résonnances, où l’on peut coiffer un casque muni d’électrodes pour mesurer la capacité du cerveau à écrire, où l’on voit son corps traversé en se postant devant un écran, où l’on peut observer avec des lunettes la réalité augmentée, où l’on peut dessiner et fabriquer un objet en 3D, bref où enfants et adultes viennent expérimenter une autre dimension…

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