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Mot de passe oublié ?Le 23 juin 2016, les Européens incrédules apprenaient le résultat du référendum britannique en faveur du Brexit. Puis le coup d'Etat manqué et la répression réussie en Turquie. Et, en fin d'année, l'élection de Donald (Trump) à la présidence américaine. Une vague de fonds conservatrice et nationaliste semblait s'étendre sur le monde, confirmant la montée des nationalismes hongrois et polonais, russes et chinois, la fin des printemps arabes, les guerres sans issue au Moyen-Orient, l'autoritarisme meurtrier du nouveau président philippin. Mais en 2017, les élections autrichiennes et françaises rendent espoir à ceux qui voyaient déjà les partis d'extrême-droite au pouvoir. De quoi donner à méditer. Tout au long du mois d'août, nous vous proposons la relecture d'articles sur quelques créations de tout horizon pour réfléchir sur ce monde où les écarts entre les populations riches et les autres s'accroissent, où les écarts entre pays développés et pays en voie de développement diminuent, où les migrants économiques, politiques, religieux ou écologiques sont de plus en plus nombreux. Cette semaine, la danse avec :
"Bacantes" : Les déchaînements électriques de Marlene Monteiro Freitas
Montpellier Danse : La lettre d'amour de Sharon Eyal
Festival d'Avignon : La danse contemporaine d'Afrique en héritages
"Sleeping Water" : Saburo Teshigawara danse l'instant
Lia Rodrigues danse "Pour que le ciel ne tombe pas"
Salia Sanou, un chorégraphe inspiré par les douleurs de l'exil