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Femmes et filles afghanes célébrées par le Prix Carmignac

par Véronique Giraud
Hayeri No Womans Land ©prix carmignac: 2024 @fondation carmignac
Hayeri No Womans Land ©prix carmignac: 2024 @fondation carmignac
Arts visuels Photographie Publié le 18/09/2024
Au cours des six derniers mois, la photojournaliste Kiana Hayeri et la chercheuse Mélissa  Cornet ont parcouru l’Afghanistan pour enquêter sur les conditions de vie imposées aux femmes et aux filles par les talibans. Leur reportage a remporté le Prix de la fondation Carmignac, il sera exposé à Paris fin octobre.

La 14e édition du Prix Carmignac du photojournalisme récompense un travail sur la condition des femmes et des filles en Afghanistan depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021. Les lauréates, la photojournaliste canado-iranienne Kiana Hayeri et la chercheuse française Mélissa Cornet, ont réalisé collectivement un reportage, avec le soutien de la Fondation Carmignac. Il a été dévoilé au festival Visa pour l’Image à Perpignan le 5 septembre.

Au cours des six derniers mois, Kiana et Mélissa ont parcouru sept provinces de l’Afghanistan pour enquêter sur les conditions de vie imposées aux femmes et aux filles par les talibans qui, selon les recherches d’Amnesty International, pourraient constituer un possible crime contre l’humanité de persécution fondée sur le genre. Elles ont rencontré plus de 100 Afghanes, interdites d’école et enfermées chez elles, des femmes journalistes et activistes luttant obstinément pour leurs droits, des mères horrifiées de voir l’histoire se répéter pour leurs filles, et des membres de la communauté LGBTQI+. Elles ont documenté la manière dont les talibans ont systématiquement éliminé les femmes de la vie publique en leur retirant leurs droits les plus élémentaires : aller à l’école, à l’université, travailler, s’habiller comme elles le souhaitent, fréquenter les bains et les parcs publics, et même les salons de beauté.

Le changement le plus frappant que Kiana et Mélissa ont observé est la perte d’un espoir d’amélioration de leur condition. Pour documenter cette situation, Kiana et Mélissa ont eu recours à divers médias, photos, dessins, vidéos, mais aussi à des œuvres d’art créées en collaboration avec des adolescentes afghanes.

Exposition NO WOMAN’S LAND au Réfectoire des Cordeliers, 5 rue de l’École de médecine, du 25 octobre au 18 novembre.

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