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Mot de passe oublié ?Olafur Eliasson nous a habitués à chercher un sens derrière ses installations. Qu’il s’agisse de Weather Project à la Tate Modern de Londres, de Ice Watch devant l'Odéon à Paris lors de la Cop21, ou de l'impact de la lumière et du soleil à travers de complexes jeux de réflexion de l’eau, de la couleur et du verre, à la Fondation Vuitton, au Palais de Versailles et ailleurs, la nature l’inspire, il en a fait son champ d'expérimentation collective. En 2012, l’artiste a mis au point avec l’ingénieur Frederik Ottesen une lampe solaire. Bien plus qu’un objet de consommation, Little Sun a été conçu par les deux fondateurs comme une économie sociale et puisque sa fabrication a été guidée par le souci d’apporter le confort de la lumière aux populations qui n’ont pas accès à l’énergie, soit 1,1 billion d’individus. "Le soleil brille pour tout le monde : il détermine ce que l’on fait et la manière dont on le fait. Avec Little Sun, l’énergie du soleil est entre vos mains", résume Olafur Eliasson.
La forme simple, celui d’une fleur jaune, renferme un capteur qui se charge de l’énergie du soleil, celle-là propre, accessible partout, et gratuite. Pour diffuser Little Sun, Olafur Eliasson a fait appel aux dons et à la solidarité de chacun. Sur le site Internet dédié, il est facile d’en commander un ou plusieurs exemplaires. Du montant de l’achat, une partie est prélevée afin de financer des exemplaires qui pourront être envoyés aux plus démunis d’entre nous. Utilisable en camping, sur un balcon ou dans un jardin, Little Sun peut aussi offrir aux enfants, élèves et étudiants, le confort de la lecture, et aux habitants la sécurité d’y voir la nuit, avec une autonomie de 50 heures. En décembre 2016, 508 148 lampes solaires avaient été vendues dans le monde entier.
En mars dernier, Eliasson a annoncé l'arrivée à l'automne 2017 d'une dernière née de la famille Little Sun, la Little Sun Diamond.