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Mot de passe oublié ?Ces dernières années, le Salon de Montrouge s’est forgé une belle réputation. Il a permis à plusieurs générations d’artistes de se confronter aux spécialistes et au public, offrant une nécessaire monstration du renouvellement de l’art et de ses expressions. Après sept dernières éditions placées sous le commissariat artistique de Stéphane Corréard, la Ville de Montrouge a souhaité faire prendre au salon un nouveau virage et a nommé Ami Barak pour prendre le relai. Celui qui dirigea le FRAC Languedoc-Roussillon de 1993 à 2002 revendique le statut de curateur, auxquels les Français préfèrent celui de commissaire. Président de l’association internationale des curateurs, il enseigne la formation à Paris 1 dans le Master Science et technique de l’exposition. « Je ne voulais pas amener un changement radical, je n’en voyais pas la nécessité », avance Ami Barak. Avec lui pourtant le Salon de Montrouge a pris l'allure chic d’une exposition XXL, instaurant « un dialogue entre les œuvres » des quelque 60 artistes sélectionnés parmi plus de 2500 dossiers. Pour mener à bien cette nouvelle lecture de l'art contemporain émergent, Ami Barak s’est entouré d’une équipe dont on peut louer la parité : Marie Gautier, avec laquelle il collabore depuis 2011, l'accompagne pour le commissariat artistique, Ramy Fischler et Vincent le Bourdon à la scénographie, enfin une jeune graphiste, Camille Baudelaire, chargée de repenser l’identité visuelle de la manifestation. Le jury est passé de 16 à six personnes afin, comme le souligne Ami Barak, de limiter les débats de la sélection des très nombreux candidats. Cinq thèmes surlignent en couleur le parcours des œuvres : "Chez moi, chez toi, chez les autres", "Raconte moi la planète", "Ironie de l'histoire", "La Veille des formes", "Je t'aime moi non plus, à la folie, pas du tout". Des propositions imaginées pour mieux guider le visiteur en quête de sens.
Pour les artistes sélectionnés, le salon représente souvent une première grande reconnaissance professionnelle et facilite pour beaucoup l’entrée dans l’univers des galeries et des institutions. Comme chaque année, le Palais de Tokyo s’associe à la manifestation et accomplit sa mission de soutien à la création émergente en offrant au lauréat du prix du jury une exposition en février 2017.
Les 60 artistes sélectionnés : Rémi Amiot, Bianca Argimon, Marie B. Schneider, Guillaume Barth, Clarissa Baumann, Johanna Benaïnous & Elsa Parra, Yannick Bernede, Marion Bocquet-Appel, Charlie Boisson, Camille Bondon, Yassine Boussaadoun, Rémy Briere, Tiphaine Calmettes, Lorraine Châteaux, Mario d'Souza, Mathieu Dufois, Charlotte El Moussaed, Julien Fargetton, Aurélie Ferruel & Florentine Guedon, Anne-Charlotte Finel, Virgile Fraisse, Gaia Fugazza, Hadrien Gerenton, Elsa Guillaume, Luke James, Romain Kronenberg, Johan Larnouhet, Florence Lattraye, Mathilde Lavenne, Gwendal Le Bihan, Anne Le Troter, Hugo Livet, Camille Llobet, Violaine Lochu, Anna López Luna, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Léonard Martin, Thomas Merret, Keita Mori, Marwan Moujaes, Marie Ouazzani & Nicolas Carrier, Golnaz Payani, Mountaincutters (Marion Navarro & Quentin Perrichon), Zhuo Qi, Mateo Revillo, François Roux, Axel Roy, Lise Stoufflet, Cunming Sun, Raphaël Tiberghien, Beatriz Toledo, Anna Tomaszewski, Nicolas Tubéry, Julie Vacher, Paul Vergier, Romain Vicari, Josselin Vidalenc, Florian Viel, Maha Yammine, Alicia Zaton.