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Mot de passe oublié ?Le plus grand écrivain contemporain d’Amérique latine, le plus connu en Europe, Leonardo Padura, vit dans son île de Cuba, à la Mantilla, dans une maison où ont vécu ses aïeuls. C’est là que l’écrivaine Hélène Couturier* l’a rencontré pour NAJA21. Tour à tour sérieux et rieur, l’écrivain dit sa façon d’écrire, tantôt guidée par les faits historiques, tantôt aussi libre et imprévisible que son personnage récurrent depuis 34 ans, le policier, puis vendeur de livres, Mario Conde.
L’auteur de L’Homme qui aimait les chiens explique sa passion pour le roman noir, « toutes les possibilités sont dans le roman policier », en faisant un historique du genre littéraire depuis Hammett et Chandler.
Padura, dont les romans évoquent parfois des tableaux perdus qui entrainent Mario Conde dans d’autres pays et d’autres siècles (Les Hérétiques), évoque dans cet entretien ses rapports avec la peinture, notamment avec les œuvres des artistes cubains Yoan Capote et Roberto Fabelo. Mais également ceux avec la nature, ses hobbies et, avec un humour contagieux, avec ses amis.
Son prochain livre, Ir a La Habana (Tusquets Editores) paraîtra début octobre en espagnol. En France, il sortira en 2025 aux éditions Métailié, maison qui a publié l’ensemble de son œuvre. Il y parle de La Havane, « comment une personne de la périphérie va s’approprier la ville » et « comment cette appropriation se transforme en littérature ».
Actuellement, il travaille sur un nouveau roman dont le thème touche au « destin lamentable de (sa) génération ».
L’entretien intégral de cet interview, d’une durée de 20 minutes, est à voir sur la chaîne Youtube de NAJA21.
*Hélène Couturier est une écrivaine, scénariste, réalisatrice, journaliste et plasticienne française. Elle a été remarquée dès 1996 avec son premier roman, Fils de femme, publié aux Éditions Rivages/Noir. Comme en écho et chez le même éditeur, son dernier livre, De femme en femme (2023), est un polar qui entraine dans la peau d'un manipulateur.