Anne Teresa De Keersmaeker a multiplié ses travaux sur Bach, les
Concertos brandebourgeois ou les
Variations Goldberg jusqu’à réaliser l’an dernier un film sur les
Six Suites pour violoncelle seul avec le musicien Jean-Guihen Queyras, qui ne cache pas son admiration pour la capacité de la chorégraphe à initier un langage libre et pourtant structurellement en rapport avec la musique. Après Bach, Heinrich Ignaz Franz Biber, musicien moins connu mais tout aussi baroque, a retenu son attention en 2022. Et cette année, c’est Antonio Vivaldi qu’a choisi la chorégraphe pour sa dernière création à Montpellier Danse, reprise au Théâtre de la Ville jusqu'au 5 octobre. S’attaquer à une composition musicale qui a structuré l’oreille des Européens depuis des siècles n’est pas chose aisée. Avec
Il cimento dell’armonia e dell’inventione, Anne Teresa De Keersmaeker et Radouan Mriziga poussent les
Quatre Saisons de Vivaldi jusqu'au XXIe siècle.
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