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Raquel Rache de Andrade : « L’Olympiade, une résonance mais pas de compétition »

par Pierre Magnetto
Raquel Rache de Andrade, directrice d'Archaos, Pôle national de cirque de Marseille. © Archaos
Raquel Rache de Andrade, directrice d'Archaos, Pôle national de cirque de Marseille. © Archaos
Arts vivants Cirque Publié le 15/03/2024
Archaos, pôle national de cirque à Marseille, a placé son édition Entre Deux Biennale 2024 sous le signe de l’Olympiade culturelle qui accompagne pendant six mois les JO de Paris. Sa co-directrice revient sur les valeurs qui rassemblent et diffèrent cirque et sport.

Sport et cirque, un lien parlant ?

Nous avons placé l’Entre2 BIAC 2024 (festival des arts circassiens à Marseille) sous le signe de l’Olympiade culturelle parce qu’il faut marquer cette résonance qui existe entre les jeux olympiques et la culture. Les jeux olympiques viennent des jeux du cirque, c’est un lien historique. Mais le cirque travaille avec l’exploit, le dépassement de soi, la solidarité, le sport aussi, ce qui fait un lien très fort entre les deux.

Il y a tout de même des différences…

Bien sûr. Dans le sport, il y a la notion de compétition qu’il n’y a pas dans le cirque, dans l’artistique, où l’on est toujours dans la recherche de sensibilité, de sens. Mais la dextérité du corps, la prouesse et le dépassement de soi sont vraiment des liaisons très fortes entre le cirque et le sport.

En quoi consiste votre projet ?

Nous avons répondu à l’appel à projet Olympiade culturelle en présentant le projet Toujours plus haut. Il se décline en deux volets. Le premier, Cirque et style, est le fruit d’un partenariat avec la compagnie Uni-sphère composée d’un collectif d’artistes jongleurs pratiquant le foot freestyle. Trois d’entre eux animeront des ateliers pour les 11-18 ans, composant un spectacle où stagiaires et freestyleurs interviendront ensemble pour un show de jongleries et d’acrobaties autour du ballon rond. Le deuxième volet, A ciel ouvert, est monté avec la compagnie Hors Surface, associant cirque, danse et trampoline. Son directeur artistique, Damien Droin, est aussi un ancien champion de France de cette dernière discipline.

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